Vous avez dit « agroécologie » ?

Pour vous, c’est plutôt :

Est-on obligé de choisir entre les deux ?

D’après le Robert l’agroécologie est un ensemble des méthodes de production agricole respectueuses de l’environnement.

D’après le Ministère de l’Agriculture l’agroécologie est une façon de concevoir des systèmes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes. Elle les amplifie tout en visant à diminuer les pressions sur l’environnement (ex : réduire les émissions de gaz à effet de serre, limiter le recours aux produits phytosanitaires) et à préserver les ressources naturelles. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement. Elle implique le recours à un ensemble de techniques qui considèrent l’exploitation agricole dans son ensemble.

Si de nombreuses solutions se trouvent dans l’agronomie, il est à noter que l’élevage a aussi un rôle à jouer, en particulier par les animaux qui pâturent :

  • Les animaux d’élevage font partie du volet « biodiversité » de l’agroécologie.
  • Les effluents d’élevage, utilisés en quantités adaptées, permettent de maintenir les flux de matière cohérents (macro-éléments mais aussi micro-nutriments) ainsi qu’un sol vivant (passage obligatoire de certaines spores de champignons du sol par le tube digestif).
  • En travaillant sur la santé et le bien-être animal, on réduit fortement l’utilisation des médicaments vétérinaires. Ces derniers font partie des intrants chimiques néfastes pour l’environnement. On peut citer par exemple les actions sur la faune non cible (bousiers et autres organismes coprophages) des antiparasitaires.
  • En œuvrant pour l’allongement de la durée de vie des ruminants, on réduit le nombre d’animaux non productifs sur l’exploitation. Ainsi on réduit à la fois les émissions de gaz à effet de serre, les besoins alimentaires globaux pour l’élevage et même le temps de travail des éleveurs.
  • En prenant en compte les différentes contraintes de l’exploitation, il est parfois possible de lever les freins qui ont conduit certains éleveurs à réduire le pâturage des ruminants.

Alors oui, on arrive sur des mesures zootechniques. Mais elles s’inscrivent dans une démarche agroécologique. On pourra ergoter longtemps sur la sémantique mais les résultats seront là :

  • Des animaux heureux et en bonne santé
  • Des éleveurs satisfaits et fiers de leur travail
  • Un environnement préservé tout en assurant la souveraineté alimentaire

Pour le moment, je ne peux pas vous accompagner sur les rotations de culture, le choix des variétés ou les amendements à réaliser. Mais j’y travaille ! Et si un projet nécessite ces compétences, je saurai trouver les personnes qui les ont déjà.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à me contacter en allant sur la page CONTACT.

A bientôt !

Article rédigé le 26/10/2023