Quels sont les thématiques abordées chez Atout Élevage ?

Elles correspondent aux missions que l’entreprise s’est fixées et que vous retrouverez sur la page « ATOUT ELEVAGE, c’est quoi ? »

Relation Homme-animal : apprivoiser mais poser des règles, notamment sur les contacts autorisés
Relation Homme-animal : apprivoiser mais poser des règles, notamment sur les contacts autorisés

RELATION HOMME-ANIMAL

1- Comme on n’est pas en condition pour travailler sur quoi que ce soit quand on est malade, il faut en priorité améliorer la santé des ruminants si certains troubles sont présents :

  • Prévention en lien avec le tarissement : acétonémie, fièvre de lait, santé du veau, problèmes de reproduction
  • Santé du veau : prévention des diarrhées néonatales et des troubles respiratoires
  • Reproduction : les bonnes pratiques pour mettre toutes leurs chances de leur côté
  • Réduction de l’impact des boiteries : dermatite digitée ou Mortellaro, fourchet, panaris, maladie de la ligne blanche, abcès, ulcères et cerises…
  • Qualité du lait : diminution des cellules, mammites, germes et butyriques

2- Ensuite, il faut mettre nos collaboratrices dans les meilleures conditions de travail possible pour qu’elles donnent le meilleur d’elles-mêmes (clin d’œil à l’article « Éleveuse, éleveur, révélez le manager qui est en vous ! Si, si, même si vous n’avez pas de salarié !« ), on peut vérifier quelques points :

  • Grâce à l’utilisation de la méthode Signes de Vaches où il est question d’apporter autant de confort dans le bâtiment qu’au pâturage, mais aussi de savoir détecter les signes d’inconfort le plus précocement possible
  • En apportant une eau d’abreuvement de qualité et en quantité suffisante
  • En ayant recours aux médecines complémentaires en préventif, en première intention dans les cas peu graves ou en complément d’un traitement classique dans les cas plus compliqués

3- Et enfin, en travaillant sur la relation Homme-animal à proprement parler :

  • Comment les ruminants perçoivent-ils leur environnement ?
  • Comment peut-on évaluer leurs émotions à un instant donné pour mieux réagir ?
  • Comment peut-on communiquer / interagir avec eux ?
  • Comment utiliser toutes ces connaissances pour travailler sereinement et en sécurité avec eux ?
Qu’il est bon de se gratter contre un arbre !

AGROÉCOLOGIE

1- Réduire les intrants sur l’exploitation : c’est bon pour la planète et pour le porte-feuille

  • La réduction du recours aux médicaments vétérinaires passe par une stratégie efficace de prévention des troubles de santé. Vous retrouverez donc dans ce chapitre les mêmes thèmes qu’au paragraphe 1 de la relation Homme-animal. Bonne nouvelle, en travaillant sur l’impact écologique on améliore le bien-être animal !
  • La gestion du parasitisme est un point légèrement à part du précédent car les bénéfices sont triples : non seulement on réduit l’utilisation des médicaments vétérinaires mais en plus on favorise la biodiversité tout en améliorant l’efficacité alimentaire au pâturage.
  • Une bonne compréhension des flux et formes des minéraux, oligoéléments et vitamines sur l’exploitation permet d’optimiser voire de réduire certains achats.

2- Réduire le nombre d’animaux sur l’exploitation sans réduire la production permet de réduire le temps de travail ainsi que l’impact environnemental de l’élevage. On peut y arriver par plusieurs leviers :

  • Réduire l’âge à la mise à la reproduction sans pénaliser la croissance ni la production des animaux
  • Augmenter la longévité permet de conserver plus longtemps des animaux rentables et de diminuer les besoins de renouvellement : moins de travail et plus de revenus !
  • Accompagnement des réflexions sur l’augmentation du délai entre deux mises bas ou sur les impacts du raccourcissement de la phase de tarissement : ces sujets sont à traiter au cas par cas, les incidences étant nombreuses et pour certaines, long-termes. Mais ça vaut le coup de se poser la question.

3- Utiliser les haies sur l’exploitation :

  • Les haies comme outil de limitation du stress thermique : ombre, fraicheur, humidité
  • Les haies comme alternative ou complément à la litière paillée
  • Les haies comme complément fourrager
  • Les haies à intégrer dans une stratégie globale de création de microclimat et d’écosystème pour améliorer la résilience de l’exploitation face aux changements climatiques et à l’érosion de la biodiversité

Si vous avez des questions ou des remarques, n’hésitez pas à me contacter en allant sur la page CONTACT.
A bientôt !

Article rédigé le 02/08/23 – mis à jour le 31/08/23